-1/ En cas d'infection paternelle :
Contamination de l'embryon par le liquide séminal ou les spermatozoïdes. Ce risque repose sur l'étude de la contagiosité du sperme. Celle-ci est controversée. Certaines études ne retrouvent par d'ARN viral par les techniques de PCR (1, 2, 3). D'autres études retrouvent de façon inconstante des PCR positives (4, 5, 6). Il a parfois été mis en évidence un inhibiteur de la PCR dans le liquide séminal ce qui pourrait en partie expliquer ces résultats contradictoires. Il est à souligner qu'à ce jour, il n'a jamais été mis en évidence d'ARN viral dans la fraction purifiée par gradient de densité et swim'up de spermatozoïdes.
Contamination de la mère par cet embryon lors du transfert in utero. Ce risque n'a à ce jour jamais été rapporté dans la littérature médicale.
-2/ En cas d'infection maternelle :
Contamination du liquide folliculaire par du sang lors de la ponction.
Là non plus, ce risque n'a à ce jour jamais été documenté à notre connaissance.
-3/ Au sein du laboratoire :
Risque de contamination du personnel de laboratoire lors des manipulations.
De gamètes ou d'embryons d'autres couples. Ces risques doivent être circonvenus par le strict respect des procédures au sein du laboratoire.