Après exposition au virus, il n’existe aucun traitement préventif (immunoglobulines19 ou antiviraux 20) de l’infection virale C
Contre
Arguments opposés au traitement de l’Hépatite aiguë virale C
l’interféron n’agirait qu’à la phase chronique de l’infection virale C le traitement antiviral débuté en période aiguë n’a jamais été démontré plus efficace qu’un traitement instauré à la phase précoce de l’hépatite chronique au moins 15 % des sujets infectés seraient astreints par excès à un traitement non dénué d’effets secondaires l’utilisation de l’interféron dans cette indication est illégale (AMM-FDA)
Pour
Arguments en faveurs du traitement de l’hépatite aiguë virale C
L’objectif n’est pas d’éteindre l’activité d’une hépatite mais de prévenir la chronicité de l’infection La proximité de la contamination et la virémie initialement faible présagerait d’une meilleure efficacité antivirale Recommandations des conférences de consensus française (1997) et européenne (1999) Observation d‘un virus 1b résistant à l’Interféron chez le sujet source, éradiqué par un traitement précoce chez l’infirmière contaminée
Revue de la littérature
Des douze études évaluant l’efficacité de l’interféron en phase aiguë de l’infection virale C seules quatre sont contrôlées, randomisées et jugent la réponse virologique au moins douze mois après l’arrêt du traitement ;
Deux études testant l’Inf une seule documente un bénéfice thérapeutique. Les deux études utilisant l’Inf sont négatives, par probable manque de puissance (faibles effectifs)
Une méta-analyse de trois de ces quatre études conclut à une réduction d’n (18 %-51 %) du risque d’infection chronique dans le groupe traité (Inf : 3 MU trois fois par semaine pendant 12 semaines)